Bien que la France et l’Europe soient dans une mauvaise situation, croissance, chômage, dette, déficit … Louis voudrait souligner les quelques aspects positifs qui peuvent redonner quelques espoirs.
La France, malgré tout, est 1ère en Europe pour le revenu moyen par habitant.
En Europe se mettent en place la réforme bancaire et l’application du droit européen et international pour tous les pays, y compris pour la Russie et les pays d’Europe occidentale.
Réforme bancaire : en France, François Hollande avait promis de séparer les activités des banques, en ces termes : « une loi qui séparera les activités de dépôt, de crédit, que les Français connaissent, qui les rassurent, de celles liées à la spéculation, qui les inquiètent » et qu’elle « interdira aussi les produits toxiques et mettra de l’ordre dans les rémunérations comme dans les bonus ». Mais il n’est pas allé au bout de sa promesse. Les banques, même celles à activités spéculatives s’en sortent bien car seules sont à part celles qui spéculent pour elles-mêmes. Le projet de loi, présenté le 19 décembre 2012 en Conseil des Ministres par le ministre Pierre Moscovici, traduit une réforme édulcorée. Les grandes lignes en sont les suivantes : – Les activités de « spéculation » (« dont on considère qu’elles ne sont pas utiles à l’économie ») seront isolées dans une filiale spécifique. La liste de ces activités est toutefois très réduite. Contrairement à ce qu’annonce Pierre Moscovici, les activités très spéculatives (trading à haute fréquence) ne seront pas interdites : selon La Tribune, 80 à 90% d’entre elles ne seront pas concernées par la réforme. Le commerce de dérivés de matière première agricole sera banni. Les pouvoirs de l’Autorité de contrôle prudentiel (superviseur des banques) seront renforcés. Chaque banque devra lui présenter un « testament bancaire », c’est à dire un plan de résolution à mettre en œuvre en cas de crise. Il permettra à l’Etat de démanteler un établissement sans faire appel aux contribuables. Un dispositif devrait limiter les frais d’intervention des banques sur les clientèles les plus fragiles. Ces mesures doivent s’appliquer d’ici 2015. Mais De l’avis général, le lobbying bancaire a permis d’adoucir la réforme, en évitant une séparation franche entre activités de marché et banque de détail. En effet, les activités seront toujours placées sous le contrôle de la même holding. Un constat assumé le 26 novembre par un « responsable du ministère de l’Economie » cité par Libération, qui justifie ainsi l’enterrement de la promesse de François Hollande : « On souhaite préserver le modèle français de banque universelle, qui fonctionne, mais aussi éviter une réforme molle. »
Bruxelles va plus loin : l’Europe va créer une filiale spécifique pour les banques à but spéculatif, ce qui obligera ces banques à emprunter pour spéculer et non plus à puiser dans leur caisse. Bruxelles poussera les pays dans ce sens et souhaitons que la France, les députés suivront.
Droit international appliqué à tous les pays. Cela touche directement la Russie par le contrôle de son empire gazier, Gazprom, fournisseur de l’Europe à hauteur de 25% de sa consommation, devant la Norvège, l’Algérie et le Qatar. En effet, l’Europe va mettre Gazprom en accusation pour entrave à la concurrence et manipulation des prix. Gazprom est un géant, clé de voute de la stratégie de Vladimir Poutine qui cherche à accroître la dépendance des pays européens au gaz sibérien et ainsi transformer cette dépendance en pression politique. Le gaz devient une arme. L’Europe a vérifié ces agissements sur une période de 20 ans et constaté des pressions sur certains des ex-pays de l’URSS : coupures ou diminution de l’alimentation en gaz pour faire du chantage sur les choix politiques et économiques de ces pays (droits de péage sur les oléoducs, prix des importations, du blé par exemple …), aide aux oppositions pour mieux régner … (Ukraine). L’Europe, suite à ces constats, a décidé une enquête qui a été présentée le 12 décembre 2012 à la Commission des Affaires étrangères du Sénat américain, très mécontent. Pourquoi l’Europe a-t-elle eu l’audace d’agir contre Poutine ? C’est que nous sommes dans un contexte de mutations profondes en matière de production d’énergie. Les USA se sont lancés à fond dans l’exploitation des gaz de schistes dont les sous-sols recèlent des réserves considérables et cette mutation aura des conséquences : nous-mêmes, en France, qui rejetons cette exploitation pour des raisons écologiques profiterons de la production américaines des gaz de schistes. Donc la Russie est mise en concurrence avec les USA.
On aimerait bien que l’Europe soit aussi ferme envers la Russie dans le contexte de la guerre civile en Syrie, pour faire, par exemple, cesser les livraisons d’armement russe au régime de Bachar Al-Assad. « La Russie a alimenté le jusqu’au-boutisme du dictateur syrien, et c’est l’Europe qui verse des dizaines de millions d’euros pour les réfugiés… » Mais en ce moment, Europe, USA, Russie discutent sur la création d’un pacte de sécurité extérieure. La Russie ne voudrait discuter qu’avec les USA et marginaliser l’Europe. Pour éviter cela, « l’Europe ne pourrait-elle pas lier la poursuite des négociations de « partenariat stratégique » avec la Russie à des gestes sur la Syrie. Dire, par exemple, que l’avènement d’un « espace de sécurité extérieure commun » implique de rompre avec certaines stratégies de nuisance. L’UE pourrait aussi enquêter sur la façon dont des entités russes actives dans son espace ont pu, depuis 2011, enfreindre son embargo sur les armes à la Syrie. » Sources journal Le Monde du 1er janvier 2013 extrait d’un article intitulé « 2013 : le retour en force de l’Europe ? »
Monde : 10 mutations profondes parmi de nombreux très grands changements significatifs qui vont amener nouvelles cultures, progrès, risques, le meilleur comme le pire, mais aussi des réflexions, des interrogations.
1 – la transition énergétique : on pensait qu’elle n’arriverait pas mais l’exploitation des gaz et pétroles ou huiles de schiste change radicalement la donne géopolitique et la stratégie commerciale en matière d’énergies. « Le gaz de schiste se distingue par sa localisation au sein d’une roche mère imperméable et profondément enfouie. Les roches mères sont des formations géologiques largement répandues à l’échelle mondiale. On trouve donc des gaz de schiste sur tous les continents et, notamment, aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Chine, en Australie et en Inde. Les ressources globales de gaz non conventionnels (dont les gaz de schiste constituent une part prépondérante) sont estimées à 380 000 milliards de mètres cubes, soit le même volume que celles de gaz conventionnel restant. L’ensemble permettrait ainsi de fournir entre 120 et 250 ans de la consommation actuelle de gaz ! » Sources site de Planète-énergies.
2 – un virage majeur en Afrique : concernant ce continent considéré comme continent de guerres, de famines et de dictatures, ce qu’il est encore, peut-on parler de la fin de la malédiction africaine ? Sur 54 pays qui constituent ce continent, 12 pays ont une croissance supérieure à 5%. Le SlateAfrique, magazine d’information au quotidien, d’analyses, de regards sur l’actualité des pays africains les avait classés, en 2011, comme suit :
10 – MALAWI – agriculture pour une autosuffisance de ses 15 millions d’habitants et diversification de l’économie suite à la chute des exportations de tabac qui représentait 60% du commerce extérieur du Malawi.
9 – TANZANIE – croissance entre 6 et 7% – agriculture et tourisme (Kilimandjaro, archipel de Zanzibar) et la plus grande production d’or d’Afrique. (Augmentation des taxes des compagnies d’extraction).
8 – MOZAMBIC – 7.5% en 2011 – 2ème producteur d’aluminium et large création d’emplois et de revenus depuis 1998 – agriculture – mais encore 70% de la population sous le seuil de pauvreté.
7 – ÉTHIOPIE – la croissance la plus élevée entre 8 et 10% ces 3 dernières années – le café compte pour 26% des exportations et l’or est une source de recettes mais le secteur agricole emploie 85% de la population et contribue pour 45% du PIB – de ce fait de mauvaises récoltes et une hausse des prix condamnent une grande partie de la population à la famine. Seul pays d’Afrique à ne pas disposer d’un secteur économique privé.
6 – ZAMBIE – production de cuivre qui rend le pays vulnérable aux fluctuations du prix des matières premières. Privatisation du secteur minier et mauvaise rémunération par les entreprises étrangères (3% au lieu des 5 à 10 % pratiqués dans les autres pays en voie de développement).La bonne santé économique théorique ne profite pas à toute la population dont 63% reste au dessous du seuil de pauvreté, faute de répartition des richesses.
5 – NIGERIA – « géant de l’Afrique » – croissance économique portée par l’activité pétrolière (fait partie de l’OPEP) mais corruption : 1% des 80% des revenus du pétrole qui reviennent à l’état profite à la population.
4 – ZIMBABWE – entre 2004 et 2009 suspension de sa monnaie au profit de devises étrangères, dollars américains, rands sud-africains ou euros – planche de salut pour une croissance économique forte dans un climat favorable grâce à l’instauration d’un gouvernement d’union nationale – en juillet 2011, présentation d’un plan sur 4 ans qui vise une croissance annuelle de 7% sur la base d’investissements étrangers pour redresser les entreprises publiques.
3 – BOTSWANA – actionnaire à hauteur de 15% de la principale compagnie d’extraction de diamants – second producteur au monde après l’Afrique du Sud – élevage de viande bovine et agriculture restent la source principale de revenus – pays le moins corrompu et une des rares démocraties d’Afrique.
2 – RÉPUBLIQUE DU CONGO – pétrole qui représente 90% des exportations et 85% des revenus de l’économie du Congo-Brazzaville – volonté du gouvernement de diversifier l’économie par exemple dans l’exportation de bois – l’un des seuls pays de ce classement à avoir un indice de développement humain moyen (IDH). Ce qui montre un certain engagement de l’Etat dans le développement de secteurs tels que la santé ou l’éducation.
1 – GHANA – c’est le pays champion de la croissance avec l’une des plus fortes progressions économiques d’Afrique mais aussi du monde : 13,7% en 2011 – l’agriculture dont le produit phare est le cacao, représente un tiers du PIB – sous-sol riche en or et en pétrole (plateforme Jubilée) – taux d’inflation le plus bas depuis 1992 – une autre des rares démocraties d’Afrique.
Qu’en est-il du rôle de la Chine en Afrique ? Même si les Chinois sont très durs en affaires, ils permettent aux Africains de s’enrichir de leur production et de se développer.
Voici une analyse de RFI Afrique « Cela fait maintenant trois ans que la Chine est en tête des partenaires commerciaux du continent africain. Elle a remplacé la France et les Etats-Unis et a vu le montant de ses échanges commerciaux s’élever, entre 2010 et 2011, à 166 milliards de dollars. Par ailleurs, lors du dernier forum de coopération Chine-Afrique qui s’est tenu à Pékin en juillet dernier, le président chinois Hu Jintao annonçait qu’il doublerait ses crédits alloués à l’Afrique pour les trois années à venir, ce qui équivaut à 20 milliards de dollars. Toutefois, ce ne sont pas les annonces sur les investissements chinois en Afrique ou encore celles sur l’aide officielle chinoise qui attirent l’attention mais bel et bien les achats chinois à l’Afrique. La demande de matières premières, nécessaires à la Chine, est toujours aussi forte. De ce fait, 80% des achats chinois à l’Afrique se portent, dans l’ordre, sur le pétrole brut, le minerai de fer, le manganèse et le cuivre. On peut également y ajouter, dans des proportions importantes, le bois et le cobalt.
En échange, la Chine a été un vrai moteur pour la construction d’infrastructures (constructions de routes, d’hôpitaux et autres bâtiments ou encore des remises à niveau de lignes ferroviaires) ainsi que pour des projets pétroliers – notamment au Niger – jugés insuffisamment rentables par les entreprises occidentales. Les investissements dans le secteur bancaire se sont également intensifiés. Aujourd’hui, les banques nationales chinoises poussent comme des champignons d’autant plus que les contrats conclus par la Chine dans le continent impliquent des capitaux de plus en plus massifs.
La Chine a aussi contribué à former 40 000 Africains. Fin 2011, pas moins de 2 000 entreprises chinoises étaient installées sur le continent et 29 Instituts Confucius sont aujourd’hui présents dans une vingtaine de pays. Lors du dernier forum Chine-Afrique, le chef de l’Etat chinois s’est engagé à envoyer 1 500 personnels médicaux sur le continent et à attribuer des bourses à 18 000 étudiants – un partenariat que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a qualifié comme étant « l’un des meilleurs exemples de réussite de la coopération Sud-Sud ».
Bien sûr, il ne faut pas minimiser le côté négatif de la présence des Chinois en Afrique (main d’œuvre chinoise imposée avec des salaires 30% inférieurs aux salaires locaux, main d’œuvre locale exploitée et maltraitée, produits chinois qui envahissent le marché, corruption …) mais le gouvernement chinois est de plus en plus soucieux de préserver son image sur le plan international. Toujours selon RFI Afrique « Les entreprises chinoises sont donc désormais incitées, par les autorités, à s’engager en matière de responsabilité sociale et ce, pour éviter les manifestations antichinoises et dissuader les enlèvements de Chinois en Afrique. D’autres actes de l’Etat chinois vont dans le même sens, comme la participation à la lutte contre la piraterie maritime dans le golfe d’Aden ou les pressions exercées par la Chine sur le régime d’Omar el-Béchir au Soudan. Par ailleurs, les entreprises chinoises s’associent de plus en plus à un partenaire occidental. La tendance actuelle est, pour ces entreprises chinoises –d’Etat ou privées – de découvrir les vertus du management moderne « normal » en s’appuyant sur des entreprises occidentales solides. Autre signe de l’évolution, les entreprises chinoises en Afrique font également le ménage – c’est tout récent – dans leurs pratiques opaques ou douteuses. La commission chinoise des actifs d’Etat (Sasac) exige maintenant qu’elles publient un rapport précis de leurs actions. La Chine serait ainsi en train de devenir un acteur comme les autres du développement. »
Pour compléter voici un article du journal El WATAN daté du 14 janvier 2013
Une mission médicale chinoise composée de 16 membres est attendue ce lundi au niveau de l’hôpital Mekkour Yahia du chef-lieu de wilaya de Ain Defla, a-t-on appris de sources proches de cette structure.
« L’équipe médicale chinoise compte plusieurs chirurgiens spécialistes en traumatologie, ophtalmologie, gynéco obstétrique et brûlures. En plus de prodiguer des soins, les experts chinois prendront en charge le volet de la formation et ce dans le cadre des conventions entre la Chine et l’Algérie dans le domaine de la santé. A noter que l’arrivée des médecins chinois vient satisfaire une revendication de la population en matière de couverture sanitaire et vient ainsi combler un déficit longtemps décrié, particulièrement en ce qui concerne la gynécologie obstétrique. Il reste, pour les responsables des services compétents à répartir judicieusement les membres de cette nouvelle équipe au niveau des quatre centres hospitaliers que compte actuellement la wilaya de Ain Defla. »
Enfin, le consommateur africain fait irruption sur les marchés. Selon une étude du cabinet de conseil Mc Kinsey, d’ici 2020, le chiffre d’affaires des secteurs liés aux services et à la consommation devrait augmenter de 410 milliards de dollars car malgré la persistance de la pauvreté et du chômage, une classe moyenne africaine se dégage et plus de la moitié des ménages africains devraient avoir des revenus disponibles.
3 – les progrès de la biotechnologie : l’Organisation de Coopération et de Développement Economique – OCDE – définit la biotechnologie comme « l’application des principes scientifiques et de l’ingénierie à la transformation de matériaux par des agents biologiques pour produire des biens et services ». La biotechnologie, ou « technologie de bioconversion » comme son nom l’indique, résulte d’un mariage entre la science des êtres vivants – la biologie – et un ensemble de techniques nouvelles issues d’autres disciplines telles que la microbiologie, la biochimie, la biophysique, la génétique, la biologie moléculaire, l’informatique…Par abus de langage, on la restreint souvent au domaine du génie génétique et aux technologies issues de la transgénèse, permettant en particulier d’intervenir sur le patrimoine génétique des espèces pour le décrypter ou le modifier (voir organismes génétiquement modifiés). C’est le séquençage intégral du génome humain qui pose problème car si en théorie, avec cette technique, on pourra venir à bout de toutes les pathologies, on pourra inventer des soins sur mesure, le risque en serait la manipulation de l’humain, la vie qui deviendrait une marchandise. C’est potentiellement dangereux, tout dépendra de l’homme et de sa responsabilité.
4 – la Chine, hypermarché du monde : fin 2012, la Chine représente le 1er marché mondial pour l’automobile, les téléphones portables, les ordinateurs, les beaux-arts. En 2014, elle deviendra le 1er marché pour les produits de luxe. C’est le 1er atelier du monde, 1er exportateur de produits de détail. La Chine investit beaucoup dans la recherche. Certaines revendications des ouvriers sont prises en compte, ainsi le salaire moyen a augmenté de 9,6% en 2011 et de 9,1% en 2012 pour atteindre aujourd’hui 360€ mensuels. La Chine a des possibilités considérables.
5 – le nombre d’étudiants et de diplômés s’inversent : depuis 2011, ce ne sont plus les pays occidentaux qui comptent le plus grand nombre d’étudiants et de diplômés mais c’est à l’est qu’on les trouve. Selon une note de l’OCDE publiée en mai 2012 il y a dorénavant davantage de diplômés de l’enseignement supérieur dans les pays du G20 non membres de l’OCDE (Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Brésil, Chine, Corée du Sud, Russie, Inde, Indonésie) avec 73 millions en 2012, que dans les pays appartenant au G20 et à l’OCDE ( Allemagne, Australie, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Turquie) avec 69 millions en 2012. En 2020, 40% des 204 millions d’étudiants de l’OCDE et du G20 viendront de Chine et d’Inde. (Chiffre de l’OCDE repris par Le Monde du 26 septembre 2012).
6 – Réchauffement de la planète : il a et aura des conséquences très importantes sur les matières premières dont on a besoin pour se nourrir. Les baisses de rendement sont considérables. Par exemple en Europe, baisse de 20 à 70% du rendement du blé, de 5 à 6% de celui du maïs et de 15 à 20% de celui du riz. Comment se nourrir à l’avenir ? Devrons-nous changer pour des cultures qui demandent moins d’eau, comme l’orge et le manioc ? Devrons-nous continuer à exporter ? Et qu’en sera –t-il de la balance commerciale ? De nombreuses questions qui vont se poser dans un avenir très proche.
7 – Nouvelle capitale mondiale de la culture, Séoul : la capitale de la Corée du Sud a attiré 18 millions de visiteurs en 2012. Les Coréens inventent une vie nouvelle, une architecture nouvelle faite de métal et de verre, un cinéma nouveau avec de nouvelles techniques, des nouvelles musiques avec d’immenses concerts, des jeux de foule … et le plus grand métro du monde.
8 – La fin du journal papier : deux grands journaux allemands vendus pour rien – le Financial Times Deutschland et le quotidien de gauche Frankfurter Rundschau – USA (Newsweek), Europe, disparition de grands titres. Concurrence des informations gratuites et des sites sur Internet. Aux USA, un site remplace 300 journaux et rapporte 40% de plus que le papier. Les journaux régionaux ne sont lus que par la population la plus âgée. Ce n’est pas l’information qui est en crise mais bien le support papier.
9 – Vague libertaire aux Etats Unis : malgré toutes les outrances que nous pouvons constater, sectes religieuses, défense des armes, combat contre l’avortement, une vague libertaire est en train de transformer le pays. On constate une montée de l’athéisme, l’extension rapide du mariage égalitaire, la légalisation du cannabis … Quelles influences cela aura-t-il sur l’Europe ?
10 – Mariage pour tous : adoption du mariage pour tous dans de nombreux pays développés, y compris dans des pays catholiques. Les pays qui l’ont d’ores et déjà adopté sont au nombre de 11 : Argentine (2010) – Afrique du Sud (2006) -Belgique (2003) –– Canada (2005) – Danemark (2012) – Espagne ( 2005) – Islande (2010) –– Norvège (2009) –Pays-Bas (2001) – Portugal ( 2010) – Suède (2009). D’autres pays l’ont adopté pour certains de leurs états : le Brésil pour Bahia, Piaui, Säo Paulo (2012) – les Etats Unis pour : Connecticut (2008), Iowa (2009) , Maine (2012), Massachusetts (2004), Maryland (2013), New Hampshire (2010), New York (2011), Vermont (2009), Washington et District de Columbia (2012) et enfin le Mexique pour le District fédéral et Qintana Roo (2011).
Il faut rajouter à cette liste le vote en faveur du mariage pour les couples de même sexe du Parlement d’Uruguay en date du 12 décembre 2012, à une très large majorité de 81 voix sur 87 députés présents. Il doit être encore approuvé par le Sénat.
Tous ces aspects du monde devraient nous inciter au questionnement et à la recherche d’informations et ce sera de notre compétence, au travers des diverses activités des Universités Populaires, d’en débattre notamment par des conférences sur l’un ou l’autre des sujets.
Louis CAUL FUTY Françoise SURETTE