N° 06 – SOIRÉE COMPOSTELLE

Olivier DUNAND – Accompagnateur en montagne – 3 décembre 2014 – 86 participants.
Qui n’a pas rêvé de marcher sur le Chemin de Compostelle ? Certains l’ont fait, d’autres le feront. Mille motivations, mille façons ! A chacun son chemin.
Après Jérusalem, voici le récit d’une autre belle aventure, celle d’Olivier Dunand, qui marche pour accompagner les autres mais qui marche aussi pour lui-même. Il est né au pied du Salève mais très tôt il est parti bourlinguer au-delà de nos frontières. Sa passion est devenue son métier. Il organise aussi bien des sorties scolaires, des randonnées à la journée dans les Alpes que des treks au Népal, en Tanzanie, en Inde et plus de 35 au Maroc. Jura, Vanoise, Valais et bien sûr Chemin de Compostelle sont ses terrains de jeu.

Petit film sur une première approche du Chemin de Compostelle, de Genève au Château de Clermont, une bande d’amis accompagnés par des ânes. Anecdotes, sourires, découvertes, paysages c’est tout cela que nous font découvrir les images : Troinex, Archamps, Beaumont, Chartreuse de Pomier, Chaumont, Frangy et Clermont. Nous reconnaissons tous des lieux que nous aimons beaucoup.
Un diaporama nous emmène alors de Seyssel à Compostelle. Impossible de citer tous les lieux, toutes les rencontres, toutes les images, toutes les émotions aussi voici juste quelques repères évocateurs.
Seyssel – Lac de Paladru – la campagne, le Rhône – Le puy en Velay – le Massif central et ses troupeaux de vaches – Les Gorges de l’Allier – la bête du Gévaudan – l’Aubrac – la Haute Loire – les matins frisquets de septembre – accueil chez Régine – la steppe mongole, plateau à 1300 mètres d’altitude – les villages de pierres et les marchands ambulants – l’Aveyron, La Vallée du Lot, AVEC LA pluie, Estaing, plus beau village de France, Conques et sa abbatiale Saint Foy et les vitraux de Pierre Soulages – les vaches, les buffles – le Lot, Figeac, la Vallée du Célé et les chemins de halage – Cahors dans un virage du Lot – le Pont fortifié du XIVe siècle, Valentré, traversant le Lot. Montcuq – Moissac – Le Béarn – Aire sur Labour – Sensacq – région de Tursan et son vignoble – la voie Ultreïa – l’arbre du pèlerin – Luy de Béarn un affluent du Luy – le Pays basque, la chasse à la palombe, la pelote basque – Saint-Jean-Pied-de-Port.
Et enfin l’Espagne, le Col de Roncevaux – les petits chevaux, les pottocks – Hendaye – La Bidassoa – San Sébastien – l’Atlantique et les falaises (1000 mètres de dénivelé) – le village de Bolivar où l’on retrouve les origines de Simon Bolivar, le Musée dans la ferme de ses ancêtres – Munitibar-Arbatzegi et son église néo-classique – Guernica, ville basque tristement célèbre car bombardée le 26 avril 1937 par 44 avions de la Légion Condor allemande nazie et 13 avions de l’aviation légionnaire italienne fasciste en appui du coup d’Etat nationaliste contre le gouvernement de la Seconde République espagnole. La fresque de Pablo Picasso, Guernica, reproduction murale en carreaux de faïence d’une des œuvres les plus célèbres du peintre espagnol qui relate cette tragédie et dénonce la violence franquiste et fasciste et l’horreur de la guerre – Bilbao et ses musées, le musée Guggenheim, d’art moderne, le musée des Beaux Arts de peinture et sculpture du pays.
Et c’est Saint-Jacques-de-Compostelle, but tant espéré. La cathédrale, le tombeau (supposé) de Jacques de Zébédée, mais aussi les marchands, les touristes, les marcheurs de toute l’Europe. Performance sportive, soif d’aventure, recherche spirituelle, connaissance de soi, à chacun son chemin et pendant encore très longtemps, des milliers de marcheurs se lanceront dans l’aventure.