X - Fermer

Les jeudis de l’Université Populaire - Cycle « violence et délinquance » N° 2

Bonneville - Collège Samivel
Jeudi 20 novembre 2014 20:30

Par: Marie-Jo Egger et Marc Gindre

violence1

Violence et sentiment d’insécurité

Pourquoi avons–nous le sentiment de vivre dans une société toujours plus violente, malgré ce recul très important et incontestable de la violence contre les personnes, et en dépit de cette « pacification des mœurs » ?

Le suivi de l’actualité locale (celle que l’on découvre sur le quotidien Le Dauphiné par ex.), ou nationale et internationale (celle dont on prend par exemple connaissance à la grand-messe télévisée tous les soirs) ou encore de l’actualité politique… ce suivi conduit inévitablement à la conclusion suivante : nous vivons dans un monde marqué par la violence et dans une société où la violence s’accroît.

Plus grave : aucun espace ne semble désormais à l’abri : ni l’école, ni la famille, ni les transports en commun, ni les stades, ni l’Assemblée Nationale, ni même l’hôpital…

Faut-il dès lors s’étonner de ces chiffres : pour 84 % des Français, la délinquance progresse et 17,1 % des plus de 14 ans disent qu’il leur arrive de « se sentir parfois en insécurité au domicile » ?

Or – et ce n’est pas une opinion mais une réalité historique qui ne fait pas débat - la société française (comme d’autres qui lui ressemblent) est, dans l’ensemble, infiniment moins violente qu’elle ne l’était, il y a 20 ans, qu’il y a un siècle ou qu’elle ne l’était au Moyen Âge.

Ainsi, la probabilité de mourir par homicide a été divisée par 40 ou 50 depuis 400 ans et elle a été divisée par 2 depuis 2000.

Ce double constat conduit à s’interroger sur la nature de la violence et sur son lien complexe avec la délinquance. Il pose, selon nous, trois séries de questions. Chacune fera l’objet d’une conférence.

Participation :

3€ si adhérent et 5€ si non adhérent

15€ pour les 6 conférences « Violences et délinquances » et « La dictature de l’urgence » si adhérent