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Les jeudis de l’Université Populaire - Cycle « violence et délinquance » N° 1

Bonneville - Collège Samivel
Jeudi 16 octobre 2014 20:30

Par: Marie-Jo Egger et Marc Gindre

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Une société pacifiée

Qu’est-ce qui prouve que la violence a globalement beaucoup reculé et comment expliquer que la société se soit pacifiée au cours des derniers siècles ?

Le suivi de l’actualité locale (celle que l’on découvre sur le quotidien Le Dauphiné par ex.), ou nationale et internationale (celle dont on prend par exemple connaissance à la grand-messe télévisée tous les soirs) ou encore de l’actualité politique… ce suivi conduit inévitablement à la conclusion suivante : nous vivons dans un monde marqué par la violence et dans une société où la violence s’accroît.

Plus grave : aucun espace ne semble désormais à l’abri : ni l’école, ni la famille, ni les transports en commun, ni les stades, ni l’Assemblée Nationale, ni même l’hôpital…

Faut-il dès lors s’étonner de ces chiffres : pour 84 % des Français, la délinquance progresse et 17,1 % des plus de 14 ans disent qu’il leur arrive de « se sentir parfois en insécurité au domicile » ?

Or – et ce n’est pas une opinion mais une réalité historique qui ne fait pas débat - la société française (comme d’autres qui lui ressemblent) est, dans l’ensemble, infiniment moins violente qu’elle ne l’était, il y a 20 ans, qu’il y a un siècle ou qu’elle ne l’était au Moyen Âge.

Ainsi, la probabilité de mourir par homicide a été divisée par 40 ou 50 depuis 400 ans et elle a été divisée par 2 depuis 2000.

Ce double constat conduit à s’interroger sur la nature de la violence et sur son lien complexe avec la délinquance. Il pose, selon nous, trois séries de questions. Chacune fera l’objet d’une conférence.

Participation :

3€ si adhérent et 5€ si non adhérent

15€ pour les 6 conférences « Violences et délinquances » et « La dictature de l’urgence » si adhérent